Bulletin du Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques de Sologne
La Sologne et son passé n° 38
tome 28 - 2006. N° 2
vendredi 6 octobre 2006

La Sologne et son passé n° 38

Les deux premiers articles emmènent le lecteur aux extrémités de la contrée :
 Une pièce d’or gauloise trouvée à Neuvy fait l’objet d’une page avec la photo de cette monnaie rare puisque personne ne connaît ce type à ce jour. Cette pièce a été vraisemblablement frappée dans la partie centrale de la Gaule, par les Arvennes, les Bituriges ou les Carnutes.

Monnaie gauloise (photo © L. Magiorani)


 A l’est de la Sologne, c’est une prospection archéologique de surface, quand l’Etang du Puits a été à sec, qui a permis à l’auteur de trouver des tessons de céramique gallo-romaine. Il en profite pour faire un rappel historique de la création de cette grande réserve d’eau qui maintient en eau le Canal de la Sauldre, même les années sèches.
Suivent deux autres études, plus copieuses :
 « Les interventions des vétérinaires orléanais et d’un élève de l’Ecole d’Alfort à la fin du XVIIIe siècle » cet article replace les débuts de la médecine vétérinaire dans les années 1770 où seulement 7 « artistes vétérinaires » existaient du Perche au Morvan et du nord de la Beauce à la vallée du Cher. Il faut dire que la création des Ecoles vétérinaires était récente (en 1765). Les maréchaux-ferrants et bien d’autres intervenants se chargeaient empiriquement des soins aux animaux, et les médecins de l’Académie de médecine luttaient contre les épizooties (épidémies animales). L’auteur fait revivre les voyages en Sologne de deux vétérinaires orléanais qui partent soigner des bestiaux dans la région de Romorantin, avec les risques d’être détroussés en chemin. Ils voyagent à cheval ou par la malle-poste, bravant les intempéries et la fatigue. Mais quand la mortalité devient alarmante, c’est un élève de l’Ecole vétérinaire d’Alfort (près de Paris) qui vient passer 2 mois pour lutter contre ce fléau avec de faibles moyens médicaux, ceux de l’époque ! A découvrir.
 « Les tuileries disparues de Courmémin (Loir-et-Cher) » l’auteur transporte le lecteur sur une activité essentielle de Sologne où les hommes ne disposent pas de pierre pour construire leurs maisons. Toutes les communes du pays ont eu au moins une briqueterie-tuilerie sur leur territoire. Cette étude sur les deux tuileries de Courmemin ayant été en activité depuis les années 1840 jusqu’à 1950, bien documentée, est également très plaisante à lire, avec des informations techniques de base et des illustrations commentées intéressantes. Il s’agit d’une belle communication, comme on aimerait en avoir pour d’autres communes.

Tuilerie de Courmemin (Collection J. Lépine ©)

La Sologne et son passé n° 38

Sommaire :

 L. Magiorani :
Une monnaie gauloise.
Commune de Neuvy (L.-et-C.).
p. 1

 J.-M. Bordeloup :
Prospection archéologique à l’Etang du Puits (Cerdon, Loiret).
p. 3-10

 B. Heude :
Les interventions en Sologne des vétérinaires orléanais et d’un élève d’Alfort, à la fin du XVIIIe siècle.
p. 11-30

 J. Lépine :
Les tuileries disparues de Courmemin (L.-et-C.).
XIXe-XXe siècles.
p. 31-58

La Sologne et son passé 38

Format A4, 58 pages, nombreuses illustrations couleurs et N & B.

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