Bulletin du Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques de Sologne
La Sologne et son passé n° 37
tome 27 - 2005. N° 4
lundi 15 mai 2006

La Sologne et son passé n° 37

La parution de La Sologne et son passé n° 37 apporte encore une fois son lot de découvertes sur l’histoire de la région. Au sommaire de ce numéro, il y a six communications, dont deux courtes.
 La première étudie un fragment de sarcophage mérovingien trouvé à La Ferté-Saint-Aubin. Il prouve que cette bourgade existait déjà dans les années 500-700, avec un cimetière près de son église.

Fragment de sarcophage mérovingien


 L’autre court article traite du dernier attelage à chien de Sologne, à Lamotte-Beuvron vers 1950.
Quatre études plus conséquentes accompagnent ces deux articles.
 Une enquête sur un projet routier de Chambord du XVIIIe siècle a permis à l’auteur de trouver l’origine des noms de certains carrefours du parc. Ils correspondent à des prénoms (Diane, Aglaé, Zéphirine, Melchior, ...) de la proche famille du marquis de Polignac qui occupa le château de 1784 à 1789. Le projet ne fut évidemment pas réalisé du fait de la Révolution française.
 L’étude d’un carnet blésois de prières de guérison d’un « toucheux », ou leveur de maux, complète celle déjà parue dans un numéro précédent. Le toucheux exerce son métier habituel (paysan, artisan...) et soigne les gens sans réclamer d’argent. Il a un don et en fait profiter ceux qui souffrent. La formulation et la construction religieuse et symbolique de ces oraisons sont analysées, ainsi que les gestes, signes de croix ou souffles qui les accompagnent. Les brûlures, les orgelets, les entorses, les dartres et autres maladies sont traitées avec ces prières ou avec des recettes médicinales parfois étranges. Jusqu’à ce jour, peu de carnets de ce type ont été découverts en Sologne, car ils sont rarement confiés à ceux qui n’ont pas le « don ».

Relais de poste des Gions


 L’histoire du relais de poste des Gions entre La Ferté-Saint-Aubin et Lamotte-Beuvron, sur l’actuelle route nationale 20, plonge le lecteur dans les grands bouleversements technologiques du XIXe siècle. Ce relais a fonctionné entre 1828 et 1847, année où il ferme pour faillite par suite de la mise en service de la ligne de chemin de fer Paris-Orléans-Bourges. A quoi pouvaient être utiles 100 chevaux tirant des diligences quand sifflent les locomotives sur une voie ferrée toute proche !
 La dernière communication de ce riche numéro est de la main d’un jeune historien. Il a su manier avec bonheur les résultats de ses recherches dans les archives, les données humaines et les connaissances techniques des briquetiers. A partir d’une inscription sur une brique, l’auteur reconstitue une tranche d’histoire vivante autour de ces briqueries qui ont fourni les matériaux de constructions des maisons et châteaux des villages si typiques de Sologne.

Graffiti sur brique

La Sologne et son passé n° 37

Sommaire :

 L. Magiorani :
Un plan du parc de Chambord à la fin de l’Ancien Régime :
le "rêve Polignac".
p. 1-14

 G. Veignal et H. Delétang :
Un fragment de sarcophage mérovingien découvert à la Ferté-Saint-Aubin (Loiret).
p. 15-16

 B. Heude :
Le "carnet blésois" :
prières de guérison et recettes médicinales en Sologne.
p. 17-30

 H. Delétang :
Sur la route de poste de Paris à Toulouse,
le relais de poste des Gyons, à Vouzon (L.-et-C.),
entre 1828 et 1847.
p. 31-38

 F. Auger :
Une brique à graffiti de Vouzon (L.-et-C.) :
"carte d’identité" d’argile d’un mouleur, en 1882.
p.39-44

 Y. Tanguy :
Une des dernières voitures à chiens de Sologne,
celle de Marius Mongrédien, à Lamotte-Beuvron (L.-et-C.).
p. 45-46

Format A4, 46 pages, nombreuses illustrations couleurs et N&B.

prix : 9 € (+ port)
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